vendredi 25 février 2011

Vouloir être heureux


« Est-ce un droit? vraiment? de vouloir être heureux…? Est-ce un crime?!
VIVRE TRANQUILLE… Faire des choix, réfléchis, éclairés, de bon sens, pour être bien, pour être heureux…
On devrait en être libre… Et pourtant…
Ce n’est pas si facile, notre pays n’est pas si libre. Vous sortez des clous, et on vous regarde de travers. On vous prend au mieux pour des originaux… On vous prend aussi pour des gens bizarres, des extrémistes, des malades, des timbrés, des bêtement révoltés… On croit que vous faites partie d’une secte! Et voilà que les services de l’État vous mettent ce qu’ils peuvent de bâtons dans les roues, pour, même si vos choix n’ont rien d’illégal, vous épuiser pour que vous finissiez par revenir dans « le droit chemin ». Et voilà que des voisins, des amis, des parents, vous signalent!!! Oui, font venir chez vous assistantes sociales, psychologues, médecins, etc… Vous êtes suspects, montrés du doigt… Un signalement, ça veut dire que quelqu’un se permet d’estimer que votre enfant est en DANGER!!!… Ce quelqu’un, c’est sûrement quelqu’un qui lui-même a dû manquer de respect envers ses propres enfants, sans en être inquiété, parce que tout ce qu’il faisait était « admis » par l’ordre social, ou bien camouflé, ou les deux!… Écœurant… :-|
Les choix en-dehors de la pensée globale dérangent. Ils dérangent parce qu’ils remettent en cause un système bien huilé où on croit et fait croire qu’on fait subir plein de choses à nos enfants « pour leur bien ». On les sépare de leurs parents pour leur bien. On les enferme dans des écoles pour leur bien. On les dresse à dormir seuls pour leur bien. On les sèvre pour leur bien. On croit qu’être allaité longtemps, dormir avec sa famille, c’est pervers, c’est de l’inceste! (tiens demandez donc aux victimes d’inceste si dans leur famille on partageait la chambre! et demandez aux pervers sexuels s’ils ont été allaités et combien de temps! demandez! demandez bon sang!!) On croit que la crèche, l’école, la colo, ça « sociabilise » (ben voyons, c’est vrai que sans école pas d’amis hein, c’est bien connu! et pas de « réussite » non plus évidemment! vous connaissez le taux d’échec scolaire?! belle « réussite »!… vous pensez que nos enfants n’ont pas d’amis? sont associables?! Hier la petite a rencontré une dame, elle lui a dit bonjour, lui a montré les fleurs qu’elle venait de cueillir dans l’herbe, elle dit très bien « myosotis »! Elle lui a expliqué que c’était pour son papa… boudiou quelle associable cette enfant, pfffiou!… Le ptigars dit bonjour dans la rue, et se demande pourquoi tous ces gens, qui ont sûrement été bien scolarisés comme il faut, ne répondent pas pour la plupart… Lui, tout ce qu’il a d’associable, c’est la collectivité, la crèche, l’école, la séparation, qui le lui ont appris, c’est beau hein!…). On croit que ces collectivités ça aide à « grandir », et que si on ne fait pas rentrer nos enfants dans le moule alors ils seront malheureux. Ah ça, peut-être ne se leurreront-ils pas d’être heureux, comme la plupart des moutons que nous sommes… On croit que nous nous coupons du monde. Alors que nous sortons, que nous nous informons, que nous avons des amis, que nous festoyons, que nous allons au cinéma, au parc, aux expos… Alors que nous regardons les séries à la mode pleines de beaux médecins et de femmes au foyer désespérées, alors que nos enfants peuvent vous battre à Mario Kart! On confond liberté, respect, et laxisme, on croit que nos enfants n’ont aucune limite. Ah c’est sûr, ils n’ont pas celle d’obéir et de se soumettre bêtement sous prétexte qu’en face c’est un adulte, un ancien, un plus fort.
Ces choix dérangent parce qu’ils risquent de nous mettre face à ce qu’on fait subir à nos enfants, ça nous éclabousse et ça nous fait mal, il vaut mieux les rejeter en bloc… Pour continuer à blesser nos enfants en toute bonne conscience. Ces choix révèlent des choses pas drôles, pas belles, et ça dérange. [...] » ~Imocarpé

NOTE : ce texte n'est pas de nous mais il représente si bien ce qui se passe partout dans les sociétés modernes que nous partageons ici et vous invitons à aller lire la suite sur le blog d'Imocarpé.

mercredi 23 février 2011

mardi 22 février 2011

Marée noire

Marée noire

Vous connaissez l'expression utilisée lors du naufrage de pétroliers, échoués quelque part en mer, ou plus près des rivages, et dont le pétrole fuit et se répand partout et détruit la vie sur son passage.

Cette image monte parfois en moi. Ou plus souvent, selon le moment.

Notre famille a fait le choix d'un chemin de vie différent. On a choisi d'aimer, de s'aimer, de vivre ensemble, de refuser les séparations et la ségrégation par l'âge et le sexe imposées à toutes les familles par les non-choix de notre société moderne.
(Moderne, ici, signifie déconnectée de la nature humaine, et de la nature tout court.)

Séparation mère/père: chacun son emploi
Séparation mère/nouveau-né: dès la naissance pour examiner, tester, médicamenter, vitaminer etc.
Séparation mère/nouveau-né: pour offrir un prétendu repos à la mère...
Séparation père/mère et nouveau-né: par le congé parental
Séparation parents/bébé: emplois et CPE
Séparation parents/enfants: emplois et école
Séparation frère/soeur: niveau scolaire
etc.

Michel Odent écrit dans son livre « L'amour scientifié » que [...]toutes les cultures perturbent les processus physiologiques dans la période qui entoure la naissance[...] et qu'[...]il convient en même temps de souligner que toutes les cultures n'ont pas besoin de développer au même degré et dans la même direction le potentiel humain d'agressivité. 
Un peu plus loin, il constate [...] que si les perturbations [...] sont quasi-universelles, c'est qu'elles sont avantageuses en ce qui concerne la survie des groupes humains et l'évolution de l'espèce
Et encore […] que nous ne devons pas perdre de vue que la quasi totalité des populations accessibles aux ethnologues connaît l'agriculture,[...] donc, qu'elles […] partagent les mêmes principes stratégiques de survie, à savoir la domination de la nature et aussi la domination des autres groupes humains. Pour de telles sociétés (dont la nôtre), il est avantageux de modérer et de contrôler les différents aspects de la capacité d'aimer, y compris la capacité d'aimer la nature et de respecter la Terre-Mère.[...]


Hum... c'est une bonne façon d'exprimer, en mots, la réalité humaine. Triste, décourageante même parfois, mais vraie.

Nous, ce qu'on trouverait avantageux, c'est que le temps s'arrête. Oh, juste un moment, comme dans les films, afin que chacun ait le droit, le temps, la possibilité de se poser les questions que nous nous posons aussi. Par exemples:

Qui suis-je ?
Que fais-je ici ?
Qu'est-ce que la vie ?
Suis-je vivant ?
À quoi ou à qui sert la vie ?
À quoi sert la vie humaine ici ?
À quoi sert ma vie ?

Comme vous vous y attendez, nous n'avons pas LA réponse à toute ces questions existentielles. (Bien que nous sachions maintenant que la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et de tout le reste est 42 !!! :-D) Nous avons nos réponses ou certains éléments de réponse pour être plus précis, et nous faisons nos choix de vie en conséquence, délaissant de plus en plus la masse informe d'une majorité qui elle-même ne sait sûrement pas pourquoi elle agit ainsi. Sinon pour la survie. Car, ça, c'est sûr, tout le monde le sait.

Pour en revenir à la marée noire, que fait-on lors de l'échouage et du déversement d'un pétrolier dans l'eau, essentielle à la vie ? Et bien, on nettoie, c'est urgent ! Par des barrages flottants, on arrive parfois à contenir les dégâts mais il faut quand même nettoyer. De fond en comble. Partout. Et limiter ainsi les pertes de vie, la destruction de notre environnement naturel.

(Parenthèse) C'est drôle, dans un tel cas, tout le monde accepte qu'on parle d'environnement naturel... et pourtant quand on parle de vie naturelle, de choix de vie en fonction de notre nature plutôt que de la culture, le snobinisme intellectuel culturel en nous se cabre et rue. (Fin de la parenthèse).

À tout moment dans la vie, on peut réaliser qu'on porte en nous des trucs qui ne nous appartiennent pas: des croyances dont on nous a gavées étant jeunes, des façons d'agir plus ou moins utiles et appropriées ou, pire encore le silence imposé, l'action interdite. On se rend compte qu'on les a portés encore et encore, jusqu'à ce qu'on trouve comment s'en débarrasser. Tout nettoyer. Purifier comme on purifie l'air et l'eau pollués. 
Ces « trucs » dont je parle, c'est une marée noire. 
Et le « nous », c'est notre habitat naturel intérieur, notre esprit, notre cerveau, - certains diront notre âme - blessé, contaminé, souillé, brisé, en danger. 


On doit contenir puis nettoyer cette marée noire qui s'échoue sur le littoral de notre raison, se dépose dans les abysses de notre conscience et tranquillement mais sûrement y détruit la vie. Et c'est ce qu'on fait.

Comme ceux qui nettoient les eaux, puis les rivages, nous plongeons au fond de nous-mêmes et allons chercher petit à petit ces saletés qui nous empoisonnent la vie pour les retirer. Lorsque nous sommes à plonger ainsi, nous travaillons très fort, nous sommes en situation difficile et y mettons tous nos efforts. Il est impossible de faire autre chose en même temps. La tâche est exigeante. On ne peut pas faire plus, on fait déjà tout.  Pas même répondre aux multiples questions de ceux qui doivent aussi nettoyer leur coin, leurs rivages, et voudraient observer plutôt qu'agir ou avant d'agir. 


Il est possible qu'on ne se sente pas sûr de soi (ça nous arrive tous) et qu'on sente le besoin d'observer pour apprendre comment on peut agir.
Possible. 
Mais impossible aussi.
Impossible d'être présent à quelqu'un d'autre qu'à soi-même lors de ce nettoyage en profondeur essentiel et urgent. Chacun peut, chacun doit, trouver en lui-même la force de le faire. Ça prend aussi du courage et on peut le trouver en soi. Mais s'il a été trop abîmé ou endormi par notre éducation, on peut demander de l'aide, chercher ailleurs un exemple de courage pour savoir le reconnaître et l'utiliser. Par l'exemple de ceux et celles qui agissent courageusement. Et ça peut réveiller notre courage anesthésié. La prudence est de mise. Le discernement aussi. On peut parfois observer de loin, sans déranger. Parfois, après l'opération de sauvetage, lors d'un jour de congé bien mérité, on pourra avancer une question et écouter la réponse... mais pas pendant que l'autre est sous l'eau, évidemment ! Ni entre les remontées pénibles et les replongées nécessaires. On veut retrouver le courage, notre courage, pas noyer ceux qui en usent, n'est-ce-pas ?

Et après ?
Et après, quand le fond est enfin assaini, il reste à nettoyer les rivages. Car on ne veut pas vivre sur une terre contaminée et répandre encore et encore cette saleté qui tue. Voilà ce que suggère cette image qui monte en moi quand je nettoie quelque chose dans ma vie. Voilà ce que nous essayons de faire chez nous.
Et ensuite ?
Et bien, on verra. On verra plus clair. Ce sera plus propre. La vie pourra continuer. Continuer de vivre. Et de s'épanouir. À la condition que les autres fonds marins, les autres rivages autour, les autres endroits de cet habitat naturel qu'est la Terre aient aussi été nettoyés. 
Comment la vie pourrait-elle s'épanouir si pendant que nous nettoyons nos rivages, d'autres laissent les leurs abîmés ? 
Et si d'autres encore continuent de naviguer avec des pétroliers ? 
Et si certains poursuivent la production du pétrole ? 
Que de questions, que de questions !!!
Auxquelles nous n'avons pas les réponses non plus.
Ce qui ne nous empêchera pas de mettre tous nos efforts à nettoyer les dégâts des marées noires qui nous ont affectées.

Et après... on verra bien !

JOSE

dimanche 20 février 2011

Art NAIF (Nintendo-Art-In-Family)

Voici nos plus récentes sculptures sur neige.
Ce qu'on en fait des choses quand on est passionné de jeux vidéos !

Mario
Kirby et une étoile
 On s'est bien amusés pendant la panne d'électricit
 Le lendemain, c'est le temps de mettre un peu de couleur dans ce décor tout blanc.
plus facile d'appuyer sur la gâchette du vaporisateur sans les gants
Au tour de Mario, maintenant !
Ça avance !
Le gros moustachu enfin terminé, mais il a un peu fondu au soleil cet après-midi. 
On a dû reprendre un peu la couleur.
Et Kirby, qui a subi le même sort que Mario au soleil aujourd'hui. 
On l'a repeint un peu. Et maquillé sur les joues !


Ce n'était pas la première fois qu'on sculptait et colorait la neige mais cette fois-ci, je pense qu'on s'est surpassés. Et on a eu beaucoup de plaisir à y travailler.
Hope you enjoy !

vendredi 18 février 2011

Les jeux vidéo pour sauver le monde

Comment les joueurs pourraient changer, améliorer et même sauver le monde ?

Quand Meghan m'a montré cette vidéo avant-hier, j'ai trouvé le sujet si passionnant - et la conférencière aussi - que je n'ai pas arrêté ensuite de "tanner" mes fils pour qu'ils prennent le temps de la regarder pour avoir leur avis, même si je savais qu'ils allaient être d'accord pour qu'on la mette sur notre blog familial illico ! J'ai réussi à avoir leur attention 5 minutes tantôt, au souper, et croyez-moi, ils sont restés les yeux fixés sur l'écran, les oreilles alertes, avec des réactions qui témoignaient de leur satisfaction. Dommage, je n'ai pas de photo ! ;-) Ils ont tout compris mieux que nous qui n'avons pas suffisamment joué à tous ces jeux de Nintendo en anglais.

Pour la mère que je suis et qui s'est déjà fait avoir par le snobisme ambiant à propos des jeux vidéos, c'est si bon de voir qu'il existe des chercheurs beaucoup plus enthousiastes et qui ont l'esprit définitivement ouvert. Wow ! Pour le vivre au quotidien depuis quelques années (entre autres, grâce à une amie et sa famille de gamers que je salue et remercie en passant), je sais très bien que les jeux vidéos apportent énormément. Tellement d'ailleurs que j'en suis aussi étonnée que ravie à chaque jour de ma vie depuis. En jouant, nos fils ont développé plusieurs habiletés ahurissantes et acquis d'innombrables connaissances sur toutes sortes de sujets. Ceux qui nous ont visité à l'Expo-Passions-Projets de notre région l'an dernier ont pu s'en rendre compte par eux-mêmes. 

Nous vous invitons donc vivement à regardez Jane McGonigal, de l'Institut Pour Le Futur, lors de sa conférence à TED,petit organisme à but non lucratif consacré à répandre mondialement des idées qui le méritent. (En anglais seulement mais si nous trouvons nous avons trouvé la version sous-titrée en français, nous la changerons. Elle est juste en -dessous.) :-)

Alors, vous allez jouer ? :-)

Mise à jour 25 février 2012: vidéo sous-titrée en français, ici: https://youtu.be/dE1DuBesGYM


JOSE la vie !

Plus d'infos : 
Le récent livre de Jane McGonigal:

Reality Is Broken: Why Games Make Us Better and How They Can Change the World



TED a commencé en 1984 comme une conférence rassemblant des personnes de trois mondes: Technology, Entertainment, Design.  Aujourd'hui, TED est considéré comme une communauté mondiale qui accueille des gens de toutes les disciplines et cultures qui ont deux choses en commun: ils cherchent une compréhension plus profonde du monde, et ils espèrent transformer cette compréhension en un avenir meilleur pour nous tous.

jeudi 17 février 2011

Unschooling - Libres enfants de Summerhill en vidéo

Unschooling, prise 1

Il y a quelques années, j'ai lu le livre de Alexander S. Neill qui a fondé, en 1921, un établissement d'enseignement basé sur la liberté et la confiance en l'enfant: l'école libre Summerhill. J'ai adoré. Pourquoi ? Parce que quand je lis des mots qui reflètent exactement ce que je ressens au fond de moi depuis que je suis née, ça m'encourage à continuer d'espérer en l'humain, en la vie, à persévérer dans l'action.

Pour ceux et celles qui ont lu "Libres Enfants de Summerhill", le documentaire apporte un aspect visuel émouvant. Et pour tous les autres, il ouvre une porte... la porte de Summerhill, la porte ouverte du coeur de son fondateur, le visage de la liberté, de la véritable enfance humaine, réalité méconnue et constamment repoussée, rejetée, et regardée de haut par nos sociétés scolarisées.
 

Dès que vous aurez 20 petites minutes de liberté dans votre quotidien, prenez un siège confortable (nous, on était au lit avec le portable), doudou s'il fait froid, popcorn si ça vous tente et voici:

Action !

Et si le sujet vous passionne, le dossier "Pour ou contre Summerhill", regards et avis de plusieurs spécialistes allant de l'extrême droite à l'extrême gauche (dont Bruno Bettelheim, Erich Fromm, Ashley Montagu, John Holt ou Paul Goodman) pourrait vous intéresser. Moi, j'ai apprécié avoir pris le temps de le lire.

E

lundi 14 février 2011

Tout plein d'amour !

 La Saint-Valentin, fête de l'amour 

 Tout le monde en parle et pourtant, y a-t-il plus d'amour pour autant autour de nous ?

Quand les hommes vivront d'AMOUR, vous connaissez ? Cette chanson m'est venue ce matin, en me réveillant. Elle est si triste. Les paroles me font penser au titre du documentaire sur (des extraits de) la vie de Léandre Bergeron: Avec convictions, sans espoir. Dans les paroles de la chanson de Raymond Lévesque, j'entends ces mêmes convictions et je sens le même sans espoir. "Mais, nous, nous serons morts mon frèèèèrrre", chantait Raymond.

Existe-t-il une possibilité pour un monde d'amour ?
Quelqu'un croit-il vraiment à un espoir ?
Nous, OUI !
Et non !

OUI, parce que nous avons vu-senti-compris, à force de vécu, d'expérience, d'observations, de recherches, de confidences, que l'amour EST possible - sans trip de pouvoir, sans haine - lorsque l'humain a eu tous ses besoins comblés pendant l'enfance. L'enfance est la période-clé. Comme pour tous les mammifères dont nous sommes, comme les primates dont nous sommes plus près encore. Nous reviendrons souvent sur le sujet de l'amour et de l'enfance comme période-clé.

Et non, maintenant, parce que nous avons vu-senti-compris, à force de vécu, d'expérience, d'observations, de recherches, de confidences, que l'amour EST impossible tant qu'on croit qu'il va nous tomber dessus par hasard (coup de foudre) ou par magie (croyance populaire, religieuse ou pensée positive). Quand on "croit" que ça va arriver tout seul, et bien, y'a beaucoup de chances que ça n'arrive pas. Une chance sur combien a-t-on d'atteindre le mieux-être en n'agissant pas ? En espérant sans agir ? Voilà pour notre non. Non, nous ne croyons pas que ça va arriver tout seul, comme par hasard. Car puisque tous nos besoins doivent être comblés pour vivre le bien-être et, quand on  l'a atteint, pour désirer ce bien-être pour les autres, ben, y'est grand temps de s'y mettre à les combler, n'est-ce-pas ?

Pour continuer sur ce sujet, il faut replonger dans l'amour !  Comment la vie commence pour un être humain ? Par l'amour de ses parents, amour qui veut s'étendre à un autre être humain donc procréation, fécondation, puis amour pour se former donc vie intra-utérine, puis amour pour une naissance sans violence, puis amour pour vivre et pour grandir afin que, comblé d'amour, l'humain puisse vraiment aimer.

Une amie très chère à mon cœur me disait récemment que: "pour que ça change, il faudrait que tout l'monde soit "committed" (engagés) dans la même direction, en même temps". 
Oui, je crois que c'est vrai. 
Et je crois aussi, en même temps, que si personne n'agit en attendant que vienne un jour où tous les humains auront ce même désir de mieux-être au point de s'y mettre activement dans leur vie, de guérir leurs traumatismes d'enfance causés par des besoins non-comblés, de combler désormais les besoins de leurs enfants et, en plus, de vouloir faire tout ça, tous en même temps... ouf, et bien, c'est comme attendre un sauveur au lieu d'agir. Et, selon nous, ça n'arrivera pas. Alors, nous essayons d'agir au quotidien, dès maintenant. Et ça marche.

En résumé, on croit à un monde d'amour si on agit, et on n'y croit pas si on n'agit pas. 

En attendant, si le sujet vous inspire, voici nos suggestions de lectures sur l'amour, à lire en savourant les plus meilleurs chocolats du monde, dans un gros cœur pour la Saint-Valentin, entourés de sa famille, et de TOUT PLEIN D'AMOUR:

J'OSE la vie !

mercredi 2 février 2011

Le jour de la marmotte Nintendo

photo: J'OSE la vie - journaljose.blogspot.com
Nintendo Groundhog Day

C'est le jour de la marmotte et il neige, une forte tempête s'abat sur le nord des États-Unis et nous la sentons jusqu'ici.

Chez Nintendo aussi, la marmotte sort de son terrier et elle se demande bien pourquoi des gens la regardent... !
  • Mario: Elle n'a pas d'ombre
  • Sonic: J'aurais jamais deviné...
  • Kirby: Dans cette tempête (blizzard)... évidemment qu'elle n'a pas d'ombre !
  • Link: Atchoum !
  • Donky Kong et Dede Kong
Après une balade dans la tempête de neige, nous allons regarder ENCORE ce vieux film avec Bill Murray et Andie MacDowell juste pour voir si on le trouve plus ou moins drôle, plus ou moins stupide que toutes les fois d'avant ! ;-) D'habitude, ce film nous fait aussi réfléchir au sens à donner à notre vie. Et vous ?